Bilan anti-oxydant et anti-inflammatoire
Souffrez-vous dans votre famille des cas de :
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fatigue chronique
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Allergies, infections récidivantes
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Oculaire (dégénérescence maculaire, cataracte, œil sec)
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Cérébrales (Alzheimer, AVC)
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Vasculaire (fourmillements des extrémités, extrémités froides, syndrome de Raynaud, stase veineuse, phlébite, artérite)
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peau sèche
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cheveux cassants
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Articulaire (arthrose)
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Métabolique (surpoids, obésité, diabète non insulino-dépendant).
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Cancer
> Il se peut que vos défenses antioxydantes et anti-inflammatoire ne soit pas assez performantes.
En effet, certaines vitamines, minéraux et acides gras ont pour fonctionner de protéger nos cellules contre les attaques et de contrôler l’inflammation.
Notre corps est capable de produire certains de ces éléments. Certains comme les acides gras oméga 3 sont dit essentiels car ils ne peuvent être apporter que par l’alimentation.
Or il y a une différence entre ce que nous mettons dans l’assiette et ce qui arrive à nos cellules. Les mécanismes de digestion, transport et assimilation peuvent faire défaut et donc provoquer des carences ou des excès : les deux tout autant néfastes.
La biologie est le seul moyen de contrôler ces déséquilibres.
De plus nous sommes tous différents quant à la capacité d’absorber tel ou tel nutriment. Il y a des personnes fort répondeur c’est-à-dire qu’elle n’auront pas besoin d’une grande quantité de nutriments pour être assimilée. D’autre au contraire seront faible répondeur et auront besoin d’apporter une quantité plus pour un effet bénéfique.
Enfin, la biologie permet de vérifier l’efficacité d’un traitement. Par exemple si je prends telle ou telle vitamine est ce que mon taux remonte ? Et s’il ne remonte pas il faut alors se demander pourquoi et se poser la question de continuer à acheter ce complément !
Il en va de même avec l’alimentation. Si je décèle un déficit un oméga 3 anti-inflammatoire, anti-agrégant, lypogénolyse (qui active la fonte de la graisse) : est ce que cela permet de combler mes déficits ou alors est-ce que le problème vient de l’assimilation ?
Quels sont les marqueurs nutritionnels anti-oxydants et ant-inflammatoires ?
Le Profil des Acides Gras Erythrocytaires : il s’agit de l’analyse de l’ensemble des acides gras composant nos membranes cellulaires. Il doit exister un équilibre entre tous ces acides gras. En effet certains ont les propriétés de solidifier la membrane pour la protéger des attaques (de virus intracellulaires par exemple) d’autres au contraire de la rendre souple pour permettre à certaines cellules circulantes (les globules rouges par exemple) de se contorsionner pour accéder aux capillaires sanguins les plus fins. Il en va de même avec les acides gras pro-inflammatoire et anti-inflammatoire. L’inflammation est une réaction physiologique permettant de se débarrasser d’éléments dangereux. Cependant cette inflammation doit être contrôler par de véritables pompiers membranaires pour éviter l’embrasement.
Comme vu plus haut, certains de ces acides gras peuvent être synthétiser par l’organisme mais d’autres doivent être apporter par l’alimentation ou reflète la façon de s’alimenter (mode de cuisson par exemple).
SOD, GPX : c’est la première ligne de défense. Ces enzymes neutralisent les radicaux libres à mesurent qu’ils apparaissent dans les cellules.
Pour leur fonctionnement elle nécessite plusieurs cofacteurs : le cuivre et le zinc, sélénium et le glutathion.
Enfin la ferritine et transferrine : protéines de stockage et de transport du fer : exerce un effet antioxydant indirect en maintenant ce métal dans un état non réactif. Sans ces protéines l’ion ferreux (Fe++) se verrais transformer en ion ferrique (Fe+++) extrêmement réactif.
Les piégeurs de radicaux libres : ce sont des substances produites par l’organisme ou apportées par l’alimentation qui permettent de stopper la production de radicaux libres. La vitamine E, béta-carotène, lycopène, lutéine et zéaxanthine (agissant au niveau des yeux le plus gros producteur de stress oxydant de l’organisme.
A noter que les caroténoïdes sont des substances liposolubles ce qui signifie que leur assimilation ne sera possible qu’en présence d’un corps gras !
Les apolipoprotéines ApoA et ApoB sont des protéines chargées de transporter les graisses (triglycérides, cholestérol) dans le sang.Un rapport ApoB/ApoA est le 2ème facteur de risque maladies coronariennes après le tabac.
La Lp(a) est un facteur de risque indépendant pour les pathologies suivantes : - Maladies coronariennes - Maladies cérébro-vasculaires - Artérite oblitérante des membres inférieurs - Resténose après angioplastie oculaire.
CRP ultrasensible : est le marqueur d’une inflammation chronique invisible (bas grade) ou d’une inflammation localisée importante (haut grade). La production de quantités excessives de composés pro-inflammatoires favorisent le développement du cancer et/ou sa progression en causant des dommages de l'ADN, en inhibant la mort de la cellule infectée et en stimulant la migration et l'invasion cellulaire.
L’haptoglobuline est un marqueur d’inflammation vasculaire.
L’A1GP est un marqueur d’inflammation de haut grade et a un rôle dans la régulation immunitaire.
L’albumine et la pré-albulmine sont des protéines de l’inflammation très sensibles aux carences soit par insuffisance d’apport alimentaire soit par excès de consommation par une inflammation ou une infection chronique par exemple.
Index Inflammatoire et Nutritionne PINI : permet d’apprécier le risque inflammatoire et antioxydant. Cet index est très utile avant une intervention chirurgicale par exemple.
Glutathion et Thiorédoxine *: permettent de réguler les défenses antioxydantes. Un excès signe l’existence d’un foyer de production de radicaux libres ou un excès d’apport extérieur. Une insuffisance peut être due à un déficit de synthèse ou à une surconsommation par défense anti radicalaire prolongée ou importante.
IGF1* est une protéine liée à l’hormone de croissance. Elle permet d’évaluer le développement d’athérosclérose et sa signalisation a été retrouvé dans le cancer du côlon, dans les cancers de la thyroïde et dans les cancers du sein.
IGFPB3* est le transporteur principal de l’IGF1. Son taux peut être modifié lors d’hyperthyroïdie, insuffisance rénale chronique, diabète, cancer du sein, des ovaires, de la prostate.
Les indices Homa et Quicki *sont calculés à partir des valeurs plasmatiques le l’insulinémie (hormone qui régule la quantité de sucre dans le sang) et de la glycémie (quantité de sucre dans le sang) mesurée chez un individu à jeun. Ces indices permettent d’évaluer la résistance à l’insuline pour le HOMA et la sensibilité à cette hormone pour le QUICKI et de déterminer des éventuels facteurs de risque de diabète de type 2.
B12 active* : Responsables principalement de troubles de type neurologique ou hématologique.
Vitamine D *: un déficit en vitamine a été mis en évidence comme facteur de risque de cancer du sein, de cancer gastrique et colo rectal. En revanche, un excès de cette vitamine est associé à un risque accru de K de la prostate.
L’Iode* intervient dans la composition des hormones thyroïdiennes (T3 et T4).
Mais l’iode n’est pas seulement un substrat des hormones thyroïdiennes. C’est aussi un élément indispensable au bon fonctionnement de la glande thyroïde (croissance et trophicité).
*Dans le bilan complet.